Spiryt – La magie de la création.

Blood Twins – Disponible sur les plateformes

Jean-Luc Courchet AKA Spiryt, musicien seynois, a sorti son nouvel album « Blood Twins » en mai 2022, disponible sur les plateformes de streaming. Également maître Reiki, il nous éclaire sur son univers et sa façon de créer.

 

Comment est né ton projet ?
J’ai commencé en 96 avec un groupe local, No Answer, où j’étais chanteur, puis chanteur et guitariste rythmique. Nous avons notamment donné un concert au News, endroit où il fallait passer quand tu faisais du rock à l’époque. Blur y est passé d’ailleurs. Puis j’ai fait une carrière solo, pendant laquelle j’ai travaillé avec beaucoup de plasticiens, et nous avons notamment exposé au Fort Napoléon et à la Villa Tamaris Pacha. En 2002, je me suis arrêté pour raisons personnelles. J’ai repris la musique en 2018 et ai sorti un premier album en 2019. J’ai depuis une existence musicale virtuelle. En postant ma musique sur internet, j’existe dans le monde entier. Des radios me passent à Berlin, à Lima, j’ai de très bons retours en Italie. Aujourd’hui, mon nouvel opus « Blood Twins » est disponible sur les plateformes et l’album physique peut être commandé sur mon Bandcamp.

Comment s’est passée la rencontre avec ta chanteuse, Kimberly ?
J’ai rencontré Kimberly grâce à des groupes Facebook. Elle proposait de prêter sa voix à des chansons, je lui ai demandé de choisir un morceau sur lequel elle voulait chanter et elle a pris « Effigie ». J’ai été captivé par sa voix qui a une émotion rare, avec peu d’aigus. Je lui ai proposé de faire l’album entier. On a travaillé un an dessus pour sortir ces dix morceaux. Je suis très influencé par la lumière qui vient d’en haut, la spiritualité. Je suis aussi maître enseignant Reiki. Kimberly a amené de la lumière dans ma musique qui est plutôt sombre. L’auditeur va écouter, s’approprier et ressentir notre musique à sa manière. Mais pour cela, il faut que je ressente quelque chose quand je crée.
Comment avez-vous travaillé ?
Je lui envoyais des démos et si le morceau lui plaisait, si elle ressentait quelque chose, elle chantait dessus.
Il y a un fil conducteur, une grosse caisse en avant, un côté pulsatif, comme un cœur qui bat. Je voulais un côté trip hop, un peu Massive Attack ou un mélange entre Cocteau Twins et Bauhaus. J’ai accentué le côté Dark Wave. En règle générale, je fais de la musique quatre heures par jour.
Je travaille avec le logiciel LMMS, totalement gratuit, avec mon ordinateur, mon casque, j’écoute sur différentes sources. J’attends que ça vienne, que le bon son de guitare arrive. Je considère que ce n’est pas vraiment moi qui crée, ça s’impose à moi.
Avec le Reiki, je crois en l’existence de gens qui ne sont plus là. D’ailleurs, dans mon premier album, on entend des PVE (phénomènes de voix électroniques) que j’ai enregistrés sur bande. J’espère qu’il y a beaucoup de magie dans notre album.

Parle-nous de tes influences.
Je n’écoute que de la vieille musique, Siouxsie and the Banshees, Cocteau Twins, Dead Can Dance, Nick Cave, Bauhaus. Dans les récents, j’aime beaucoup Cigarettes After Sex.

Quelle est la suite de l’aventure ?
J’en ai discuté avec Kimberley. Il est fort probable que nous retravaillions ensemble sur un prochain album qui sortira probablement en digital et gratuit. Il faudra essayer de se renouveler, d’utiliser d’autres réflexions, d’autres sons…

 

Fabrice Lo Piccolo

 

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