
Dominique Righi – Trois jours de festivités autour des métiers d’art.
JEMA, les 4, 5 et 6 avril à Ollioules
Chaque année, Ollioules célèbre les Journées Européennes des Métiers d’Art avec un programme riche en découvertes et en rencontres. Dominique Righi, adjoint délégué aux Festivités, au Tissu Associatif, au Tourisme et aux Métiers d’Art nous dévoile les nouveautés de cette année.
Ollioules est une ville très attachée à l’artisanat. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Depuis 1998, notre ville est labellisée « Ville et Métiers d’Art », une reconnaissance de notre engagement pour l’artisanat. Nous avons aujourd’hui trente-huit métiers d’art installés dans le centre-ville et ses alentours. On y trouve des céramistes, calligraphes, sculpteurs, maîtres verriers, bijoutiers d’art, ferronniers… Une diversité qui témoigne de la richesse de notre savoir-faire local. Nous proposons des locaux à loyer modéré pour aider les artisans à s’installer et à se développer.
Quels sont les temps forts du programme cette année ?
Les festivités débuteront le vendredi 4 avec une journée dédiée aux écoles. Les élèves auront l’opportunité de participer à des animations et démonstrations dans tout le centre ancien. Le samedi 5 et le dimanche 6 avril, les ateliers seront ouverts au public avec des démonstrations variées. Le village des ferronniers, place Jean Jaurès, sera l’un des temps forts avec des démonstrations orchestrées par les professeurs Philippe Castillo et Jason Galizzi du lycée Langevin. Les visiteurs pourront même s’essayer au travail du métal en manipulant les enclumes et en apprenant les gestes de cet art ancestral. Autour du village, d’autres artisans tels que des tourneurs sur bois et des tailleurs de pierre partageront également leur savoir-faire. Nous avons également plusieurs expositions prévues. À la salle de la Criée aux Fleurs, Luc Patentreger présentera « Art et Environnement ». La galerie de l’Olivier accueillera « Ostau Estratat », une exposition de Morgane Beyrend, Louis-Noël Bretonnière et Louis-Jean Rigal, qui mêle nature et design. Enfin, la salle Pierre Puget abritera une boutique solidaire organisée par Echos d’Art au profit de l’UNICEF, avec des œuvres d’artistes régionaux. Le patrimoine local sera également à l’honneur avec une visite guidée du centre ancien, organisée par l’Office de Tourisme et menée par Martin Grange, conférencier passionné. Le Musée de la Fleur proposera des ateliers gratuits de confection de couronnes de fleurs, et le Musée de l’École publique accueillera un atelier de calligraphie. Côté musique, nous aurons le groupe Jazz Impulse le samedi et les Cheeky Swingers le dimanche, qui animeront le centre-ville avec des déambulations aux sons du swing et du jazz New Orleans. »
Le Centre des Métiers d’Art Mano x Alto joue un rôle clé dans cette édition. Pouvez-vous nous en parler ?
Ce centre est un espace de partage et de formation. Il comprend un atelier bois, un atelier céramique et un fablab équipé d’imprimantes 3D. Pour les JEMA, nous aurons notamment, dans l’atelier bois, une démonstration de vernis au tampon et une exposition de mobilier contemporain par Mathilde Sonck. Dans les ateliers-espaces céramique et arts plastiques, un pop-up store réunira des créateurs des Bouches-du-Rhône, tels qu’Isabelle Dufour (céramique), Delphine Karint (bijoux et dessins), Lionel Monnier (luminaires en bois) et Claire Simon (luminaires en céramique). Dans les espaces extérieurs, nous aurons une fresque murale participative dirigée par l’artiste Nawal Farhat. Un autre projet original, « Transat Sonore », conçu par Frank Micheletti de Kubilaï Khan Investigations, viendra enrichir la programmation. Enfin, le fablab proposera des ateliers ludiques animés par l’association Les Petits Débrouillards Var, allant de la découverte du corps humain à la modélisation 3D et à l’exploration en réalité virtuelle.
Fabrice Lo Piccolo