Erik Truffaz – Musiques de films sauce country jazz.

Hors-série Tisot 2023 – Le 15 avril au Centre Culturel Tisot – La Seyne-Sur-Mer 

Erik Truffaz à la trompette, Alexis Anérille aux claviers, Matthis Pascaud à la guitare, Marcello Giuliani à la basse et Raphaël Chassin à la batterie revisitent des musiques de films français légendaires et inoubliables. Quelques questions à Erik Truffaz.

Le concert qui aura lieu le 15 avril 2023 à la Salle Tisot de la Seyne-sur- Mer est composé d’arrangements de musiques de films français mythiques, il est rare que vous jouiez des reprises ?
C’est la première fois de ma vie que je fais ça, et c’est suite à une demande du Festival d’Angoulême, une commande pour la cérémonie de clôture. Quand on a commencé à travailler les morceaux avec les musiciens, à jouer ce choix de “thèmes majeurs du cinéma Français“, nous avons rapidement trouvé un son qui nous plaisait et nous a donné envie de continuer l’expérience. Puis le Label Blue Note, qui est celui avec lequel je travaille, m’a contacté pour faire un nouvel album et je me suis dit que l’idée m’intéressait et que j’allais aussi en faire un disque, et même deux !
Comme je ne l’ai jamais fait, je pense vraiment pouvoir me permettre de revisiter quelques reprises. Le premier album s’appelle “Roll“, il y figure des invités comme Sandrine Bonnaire ou Camélia Jordana et le deuxième album s’intitulera “Clap“ et sera la suite de ces musiques de film revisitées, mais avec d’autres invités.

Comment définiriez-vous le type de musique que propose “Roll“ ?
Je dirais du Country Rock Jazz, ou plutôt du Country Jazz, c’est mieux !

Quels titres figurent dans ce répertoire ?
Il y en a un certain nombre : « Le Cercle Rouge », « La Horse », « Manon », « Fantomas », « Ascenseur pour l’échafaud », « Le Casse », « Les Choses de la Vie », « Les Tontons Flingueurs », « Requiem pour un Con », etc.

Vous tournez énormément, un soir vous jouez votre album “Lune Rouge“, puis faites une représentation de “La Clameur des Lucioles“ avec Sandrine Bonnaire, puis revenez avec “Roll“, C’est beaucoup !
Ce n’est pas un problème parce que ce sont des spectacles qui mettent tellement de temps à être au point qu’après, on a intégré tout ça. Et puis, je suis soliste, donc ma manière de jouer ne change pas tant que ça d’un spectacle à l’autre. Ce qui change ce n’est pas le fond, c’est la forme. “La Clameur des Lucioles“ est un très beau texte de mon ami Joël Bastard, un grand poète. Sandrine Bonnaire dit le texte et je joue, mais dernièrement j’ai joué aussi avec les orchestres classiques de Lille et de Bordeaux une pièce que j’ai composée pour orchestre symphonique, piano et trompette et j’ai encore d’autres projets en cours.

Vous avez exploré de très nombreux domaines musicaux : rap, rock, jazz, musique du bout du monde, on espère que ce n’est pas fini ?
J’ai soixante-deux ans, c’est normal que j’aie eu le temps d’expérimenter beaucoup de choses !
Plus on avance en âge plus on a fait de choses et puis, on essaie de jouer toutes ces choses là. En tout cas, je suis content de venir jouer dans la région de Toulon, j’aime ce public et puis, il y a le soleil, vous avez une belle lumière là-bas !

 

Weena Truscelli

 

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Publié le 14 décembre 2022