Fabian Aubry – Libéré

Soirée singulière – le 21 octobre à l’Espace des Arts, Le Pradet

Fabian est en train de travailler sur son troisième album, accompagné par le guitariste de Virages, Alexis Da Silva Maia, et deux musiciens hors pairs. L’occasion pour nos lecteurs d’écouter en avant-première quelques nouvelles chansons à l’Espace des Arts.

Après « At Dawn we Are Kings », tu te produis désormais en tant que Fabian Aubry, tu restes dans le même univers ?
C’est un nouveau projet, je repars sous mon propre nom. Je reste dans un univers folk-rock, assez homogène et cohérent, dans la lignée de mon précédent « At Dawn we Are Kings ». C’est un folk-rock guitare-voix, avec quelques emprunts au psychédélique. J’ai fait une résidence en duo avec Alexis Da Silva Maia, organisée par Tandem Smac et financée par la DRAC. Le temps était partagé entre des ateliers pédagogiques que j’animais, et des temps de répétitions, une restitution a été proposée en fin de résidence. Pour le travail en studio et le live, je serai accompagné par Alexis à la guitare, Jessy Rakotomanga à la batterie et Arnaud Pacini à la basse et à la contrebasse. Je travaille actuellement sur un EP et j’aimerais sortir un premier morceau clippé pour le mois de mai, en prévision de concerts.

Comment s’est opéré le déclic ?
Le changement s’est opéré il y a deux ans, lorsque j’ai fait un atelier d’écriture avec Piers Faccini. J’ai réalisé qu’il fallait passer beaucoup plus de temps sur l’écriture, sur la musique, sur l’anglais et tous les détails qui permettent l’élaboration de bonnes chansons. Sur ces nouveaux morceaux, j’ai pris en charge la plupart des arrangements, surtout sur les chansons folks plus classiques, à la Neil Young, où j’utilise du finger picking. Sur les plus pêchues, Alexis a vraiment amené sa patte, avec un côté plus indie-rock. Sur les folks, c’est plus moi qui amène la couleur. Quant à Jess et Arnaud, ce sont de très bons musiciens, ils jouent du jazz, de la musique urbaine, du groove. Quand j’ai composé, j’avais plusieurs albums en tête, notamment « Freedom » d’Amen Dunes, sorti en 2018. C’est psychédélique, assez planant tout en restant rythmiquement intéressant. Avec cette équipe de musiciens, c’est ce que j’envisage pour mon prochain disque.

Comment va se passer le concert à l’Espace des Arts ?
Je jouerai en solo, en faisant un tour de mes anciens morceaux, surtout les très folks, et j’ajouterai quatre ou cinq nouveaux. Le set fera quarante-cinq minutes. C’est un des premiers concerts sous mon nom. Julia Rolle, de l’Espace des Arts, aime ce que je fais : elle nous avait écouté à Faveurs de Printemps et avait accroché.

Tu organises début septembre le festival du Moulin à Bormes-Les-Mimosas. Un retour sur celui de cette année ?
C’est la deuxième année, le bilan est positif, nous avons eu deux fois plus de public. C’est le vrai démarrage : l’année dernière il y avait encore le Covid. On souhaite pérenniser ça, et on réfléchit sur les dates de l’année prochaine. Nous avons un partenariat fort avec la municipalité et avec Tandem.
Grâce au festival, je me rends aussi compte des attentes des organisateurs vis-à-vis des groupes, de l’aspect professionnel à revêtir de la part des artistes. Être musicien, c’est aussi être professionnel sur la gestion de son image, de sa communication…

Fabrice Lo Piccolo

 

En savoir plus : Cite des Arts – Agenda – Soirée Singulière avec Fabian Aubry et Julianne Joe