Stéphanie Slimani et Killian Chapput – Cabaret, smoking, paillettes et très long fil !

DOSSIER SPÉCIAL – KARMA – LE TELEGRAPHE

Cabaret Melio Show Première le 21 octobre

Habitués des lieux, Stéphanie, et sa compagnie, reviennent cette année avec un cabaret hommage aux émissions de variété des années 80.

Quels sont vos liens avec le Telegraphe ?
S. : Nous travaillons ensemble depuis le début. J’ai poussé la porte du Telegraphe avant l’ouverture officielle, j’ai serré la main de François Veillon et lui ai proposé des ateliers. Puis nous avons créé des spectacles, et l’année dernière avec Killian, via notre cie La Divine Usine, des spectacles immersifs.
K. : Nous avons proposé une trilogie de théâtre immersif, pour pousser le théâtre hors du rapport public-scène. Dans le dernier volet « Motel » nous avions une vingtaine de comédiens ! On prend du plaisir et c’est complet à chaque fois.
S. : Le lieu est hybride et ouvert à ces propositions. Notre théâtre se faufile hors des sentiers battus, il expérimente et on ne sait si ça marche que sur le moment. François nous fait confiance là-dessus et c’est le cas encore cette année.

Vous créez donc un cabaret !
S. : Nous aurons des soirées carte blanche plusieurs fois dans l’année. François a souhaité appeler le cabaret « Le Mélio Show » (un des noms de Stéphanie sur les réseaux sociaux ndlr). C’est un concept croisé entre l’envie de François d’avoir un cabaret et notre univers burlesque qui va du grotesque au sublime. Nous faisons un bond dans le passé, puisqu’on va reprendre les codes du cabaret des années 70 et 80, des émissions de Maritie et Gilbert Carpentier ou de « Champs Elysées ». Elles étaient tournées dans des théâtres, on va s’en réapproprier les codes. Nous inviterons des artistes qui joueront puis nous rejoindrons sur notre canapé. Et notre compagnie fera des apparitions surprises.
K. : C’était le temps où tout le monde était formidable, et où votre show tournait autour de la longueur du fil du micro (rires). Il y avait une insouciance, les chansons et les numéros étaient mis en valeur, il y avait des vedettes. Nous aurons de la musique, de la danse, du clown, du théâtre, de la poésie… On sera très éclectique, avec même certainement une scène ouverte. Le dispositif est décalé, on va jouer sur scène et dans le public. Ce seront des numéros courts qui s’enchaînent dans un univers burlesque.
S. : Côté artistes, nous aurons Killian, alias Patrice Juvenil, moi-même, alias Colette Meliette, Loïc Basille et sa drag queen Don Giovanna, beaucoup de personnages hauts en couleur vus dans la trilogie. Le centre du spectacle reste les artistes invités, on fait le lien, la présentation, avec notre touche de folie. Nous ferons la première le 21 octobre et aurons d’autres dates dans l’année. Il y aura également des tables où on pourra manger et boire.

Quels artistes allez-vous inviter ?
S. : François a choisi les artistes qui viennent, c’est une collaboration. Nous aurons le musicien André Rossi, la danseuse Anne Manavella, le duo de guitaristes gitans Santiago,l’humoriste Anthony Dino, l’artiste peintre québecquois Nicolas Blanchard, on est toujours en train de choisir la programmation. Ce sera cabaret, smoking, paillettes et très long fil ! On ne veut pas se moquer du tout de l’époque, mais créer une parenthèse enchantée. On aime l’humour de « Palace », de « N’oubliez pas votre brosse à dents », des émissions d’Ardisson. Le kitsch bien travaillé nous intéresse. Nous nous mettons au service des artistes avec sincérité, plaisir et jubilation.

Fabrice Lo Piccolo

 

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